Un voyage routard est éprouvant si on ne prend jamais le temps de s’arrêter. Certains lieux se prêtent à cette pose contemplative : Otavalo entourée de ces volcans coiffés de neige et tutoyant le ciel en fait partie…
À Otavalo, il fait froid. Il fait bon. Je me sens bien.

Le plaisir des courses au marché d’Otavalo

À Otavalo, j’étais contente d’avoir un logement avec cuisine commune, d’une part parce que cela permet de rencontrer d’autres voyageurs, et d’autre part parce que cela me donnait l’opportunité d’acheter sur le très grand marché local.
À ne pas confondre avec le marché andin du samedi trop touristique à mon goût, le marché aux fruits, légumes, viande est quotidien. Pour le coup, j’ai adoré déambuler dans les allées de ce grand marché.

Animation sur le marché d'Otavalo

Les légumes tout droits venus des montagnes andines sont de toute beauté : j’ai du mal à croire que ce soit possible de faire pousser autant de choses à plus de 3000 m d’altitude ! Les Andins sont une population digne et fière, mais on sent qu’ils n’ont pas le quotidien facile… La pauvreté se lit malgré cet étalage de fruits et légumes colorés…

Etal du marché d'Otavalo

Mimer à la petite marchande ce que je souhaite acheter, échanger des regards et éclater de rire parce qu’elle ne me comprend pas plus que je ne la comprends ! Mais ce n’est pas grave, on finit toujours par y arriver ! Et les locaux ont toujours un grand sourire qui s’affiche sur leurs lèvres quand on leur achète quelque chose. Je me fais la réflexion que le prix dérisoire que je paye pour avoir quelques pommes de terre, un ananas et des papayes, permet peut-être d’améliorer le revenu du jour d’une famille…

Tandis que je regarde à droite à gauche essayant de m’imprégner de l’atmosphère du pays, mon esprit s’évade… Oups, mais je suis vite rappelée à la réalité par cette odeur de viande persistante… Aaaargh, l’allée des stands de viande… Une odeur pareille de bon matin, suis pas fan du tout ! Je hâte le pas…

Viande sur le marché d'Otavalo en Equateur

 

Otavalo, incitation à prendre le temps de vivre

En voyage, j’aime bien me créer des petites habitudes : pendant mes 3 jours à Otavalo, chaque jour, je suis allée flâner sur le marché et acheter de quoi faire pique-nique et repas.

Et parce qu’une bonne habitude s’accompagne toujours d’une « petite folie douce », chaque jour, après mon tour sur le marché, je me suis offert un petit expresso. Étant une accro du bon café, j’avoue que j’ai du mal à résister au plaisir d’un petit noir au comptoir !

Café d'Otavalo en Equateur

 

Autant lors de mes premiers voyages j’étais du genre à courir partout, limite à faire tout en version accéléré pour faire rentrer un programme de 2 mois en 3 semaines, autant maintenant j’apprécie de m’imprégner d’un lieu dans lequel je me sens bien, prendre le temps de vivre, d’apprécier, de regarder, d’écouter… Ce qui n’empêche pas d’explorer : la preuve, à Otavalo, tout en me posant, je suis allée faire la randonnée sur la lagune de Cuicocha.

Et vous, êtes-vous déjà arrivés dans des villes en voyage qui vous invitaient à passer en mode pause ?

Marché d'Otavalo

A propos de l'auteur

Salut, moi c’est Nath’, je suis une intermittente du voyage, addict aux grands espaces et à la faune sauvage. Sur mon blog voyage multidestination, j’aide les voyageurs à imaginer leurs prochaines aventures et à construire leur itinéraire. Des guides et des conseils précis pour éviter les stress inutiles… Des avis pour louer une voiture, prendre un billet d’avion pas cher, choisir un hébergement bien situé… La terre sur son 31 t’accompagne dans toutes tes envies de voyages.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.