Tous les quartiers de Tokyo sont différents et présentent un intérêt pour le voyageur curieux de découvertes et de nouveautés. Toutefois, pour moi, il y a vraiment un quartier à ne pas manquer lors d’un premier voyage au Japon, c’est le Quartier d’Asakusa. Pourquoi ? Tout simplement parce que le quartier d’Asakusa est un quartier populaire qui semble tenter de garder l’âme du Japon d’autrefois…
Voici les découvertes que j’ai aimé faire dans Asakusa…
Visiter le temple de Sensô-Ji
C’est le plus vieux et le plus ancien temple de Tokyo. En plus du bâtiment principal il comprend une pagode à 5 étages, mais qui, elle, ne se visite pas.
Pour accéder au temple, il faut traverser la porte du Tonnerre, gardée par deux statues représentatives des dieux du vent et de la foudre. Puis, et c’est là que les choses se corsent pour les agoraphobes, il faut traverser une rue commerçante bondée de monde, sorte de galerie commerciale en plein air… Ce jour-là, je ne sais pas pourquoi je me suis vraiment mise à compatir pour les pauvres sardines en boîte…
Bref après avoir joué des coudes, vous être fait écrabouiller les orteils, vous pourrez respirer un peu – c’est relatif car il y a du monde partout, à tel point qu’on se demande si tout Tokyo ne s’est pas donné rendez-vous là – et apprécier ce temple coloré vraiment somptueux.
Même si comme moi, vous ne maîtrisez pas toutes les subtilités de la religion bouddhiste, prenez le temps d’observer les rites. Et notamment, autour du grand brûleur d’encens : nombreux sont ceux qui viennent brûler de l’encens et s’asperger de fumée parce qu’on dit que si on envoie la fumée sur une partie du corps malade, elle peut guérir…
Mon seul regret, vous l’aurez compris, c’est ce monde grouillant dans tous les sens, cette foule bruyante et mouvante qui empêche d’atteindre la zenitude inspirée par ce temple… gratuit… d’où l’amas de visiteurs ?… Et puis cette « galerie commerciale » pour atteindre le temple, franchement moi ça me choque !
Flâner dans le jardin du temple de Sensô-Ji
À condition de jongler entre les allées et venues hasardeuses de la foule, il est possible de retrouver un minimum de quiétude dans le petit jardin zen attenant au temple Senso-Ji. Cascade, petit pont, carpes koi… de quoi se détendre quelques minutes !
Faire un tour en pousse-pousse à travers Asakusa
Si vous allez à Asakusa, vous vous ferez forcément interpeller par les « chauffeurs » – ou plutôt devrais-je dire « conducteurs-coureurs » – de pousse-pousse qui vous proposeront un tour guidé, une façon de découvrir le quartier sous un autre angle. Franchement j’admire, car il faut avoir une sacrée condition physique : il y a des endroits où ça monte vraiment, et le pousse-pousse avec 1 ou 2 personnes, cela ne doit pas être léger léger !!!
Observer les différentes fabrications artisanales
C’est ce que j’ai préféré à Asakusa ! Nombre de petites échoppes permettent de suivre en live la fabrication des biscuits sucrés ou salés et autres gourmandises. Tout est fait artisanalement avec de vieilles machines qui semblent avoir été catapultées d’un autre monde !
Assister à un spectacle au Hall des divertissements d’Asakusa
C’est l’un des derniers théâtres de Rakugo, forme de théâtre littéraire humoristique datant de l’époque d’Edo. Même si on ne comprend rien à ce qu’ils racontent (à moins de parler japonais), c’est amusant d’aller observer ce type de spectacle. Autant pour les conteurs et acteurs que pour les spectateurs car le théâtre, contrairement à nos théâtres occidentaux où il faut être figé comme une statue de marbre, est un lieu de vie.
Ici chacun arrive et part quand il le souhaite. On y vient pour déjeuner tout en se divertissant ou pour faire la sieste, bercé par les rires joyeux…
Chercher les signes du divertissement
Bien sûr, il faut absolument se perdre dans les rues d’Asakusa pour s’imprégner de cette ambiance populaire et traditionnelle, commerçante et divertissante.
Dans ce quartier, les rideaux des commerces sont transformés en décors divertissants et colorés et un peu partout on peut découvrir des statues très expressives qui animent les rues.
Faire une pause au milieu des locaux et des touristes
Bien sûr quand vous aurez déambulé dans le quartier si vivant d’Asakusa, vous serez forcément tenté de vous offrir une pause dans l’un des nombreux restaurants, en prétextant que vous avez trop mal aux pieds pour avancer davantage 😉
Aller au pied de la « Crotte d’Or »
Après la pause si vous en avez encore le courage, allez flâner au bord de la rivière Sumida pour voir la fameuse « Crotte d’Or ». Ce curieux monument, complètement détonnant dans le quartier, est en fait l’immeuble de la brasserie japonaise Asahi et a été designé par le français Philippe Starck. C’est à voir, même si perso je n’adhère pas trop à cette architecture, du moins dans Asakusa !
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