Bariloche en Patagonie : merci pour le chocolat, mais pas que…

Bariloche, petite ville touristique située au Nord-Est de la Patagonie, n’était absolument pas prévue au programme de mon voyage en van aménagé en Argentine. Une modification du parcours initialement prévue m’a permis de découvrir quelques-uns des plaisirs offerts par Bariloche qui, en plus, de bénéficier d’une situation incroyable – on en reparle tout de suite après -, est surnommée la capitale du chocolat ! Attention péché de gourmandise assurée ! Si tu ne veux pas craquer, passe ton chemin !
Encore une fois, c’est l’un des multiples avantages offerts par un voyage en van aménagé : une totale liberté ! Et en Patagonie Argentine, vu le terrain de jeu, cela n’a pas de prix !

Bariloche, au cœur d’une région bénie des Dieux

En mettant le cap sur Bariloche, moi qui ai la fâcheuse tendance à fuir les endroits dits touristiques, j’avais un peu peur… Peur qui s’est vite envolée une fois sur place. Parce qu’en fait, on ne vient pas à Bariloche pour la ville en elle-même mais pour sa situation exceptionnelle. Je vous dresse le tableau :

• Au pied de la Cordillère des Andes
• Au bord du lac Nahuel Huapi et au cœur du Parc du même nom
• À 20 min des stations de ski
• À proximité de la route des 7 lacs
• À 120 km de la frontière chilienne

Bariloche, avec ses airs de Suisse autrichienne, auréolée de paysages de fou, est un point de chute hyper pratique été comme hiver pour s’adonner à des activités outdoor côté lac ou côté montagne. Pour amateurs de Nature et de grands espaces donc !

Et rien que la route qui mène à Bariloche est juste Waouh !

Bariloche, capitale du chocolat argentin

Ah, ces effluves qui me chatouillent les narines ! À peine quelques pas dans les rues animées de Bariloche, et j’ai déjà du mal à résister… Je sens que je vais me rendre coupable du péché de gourmandise ! Il faut dire qu’avec des chocolatiers et des boutiques de chocolat artisanal (ou pas) tous les 5 mètres – si c’est pas 1 boutique sur 2 ! -, la tentation est partout !

Forcément j’entre dans plusieurs de ces temples du chocolat argentin, les yeux brillant d’envie ! Évidemment, une fois entrée, je suis déjà prise au piège ! On me propose gentiment des dégustations. Du chocolat, il y en a partout, il n’y a même que ça : sur les murs, au milieu de la boutique… impossible d’y échapper :

• blanc,
• noir,
• au lait,
• avec des noisettes
• praliné,
• au dulce de leche,
• sans sucre,
• aux fruits
• ou même aéré comme de la mie de pain…
• en barre,
• en fontaine,
• en tablettes,
• en bouchées,
• en boisson,
• en bâtonnets…

Le choix est juste hallucinant ! Et le goût ? Juste miam ! Même si les puristes, grands amateurs du chocolat suisse, vous diront que le chocolat argentin ne peut pas rivaliser, faut pas déconner quand même, le chocolat de Bariloche est excellent !
Bien sûr, comme partout, il y a des boutiques de chocolat vendant du chocolat de qualité, et puis il y a les autres… Mais en optant pour Mamuschka, tes papilles devraient rugir de plaisir !

© Mamuschka

Bariloche, c’est aussi des glaces à tomber !

Bariloche, non contente d’être THE capitale du chocolat argentin, semble vouloir aussi être le spécialiste des glaces artisanales. En gros quand tu ne passes pas devant une boutique de chocolat, c’est que c’est un glacier ! lol

© Mamuschka

Et en la matière, Mamuschka, en plus de proposer d’excellents chocolats, peut se targuer de faire d’excellentes glaces ! Moi avoir craqué, j’avoue… Pire, 2 fois ! Ma glace pistache avec de vrais morceaux de pistache dedans et cookies avec de merveilleux morceaux de cookies dedans était juste une tuerie ! Pas trop sucrée, pas trop laiteuse. Oui, les argentins savent faire des glaces !

Bariloche, capitale de la glace et du chocolat argentins… je confirme, la réputation n’est pas usurpée. Et même si c’est le principal intérêt de la ville en elle-même, faut pas bouder son plaisir ! À moins d’être au régime, parce que là…

Évidemment je n’ai pas dormi à Bariloche, le van aménagé en ville, c’est quand même un peu comme un éléphant dans un jeu de quilles. Et puis je préfère largement le calme des grands espaces à l’effervescence urbaine pour me bercer.