Ce n’est pas une surprise, si vous me suivez depuis quelque temps, je ne vous apprendrai rien en vous disant que je suis accro au voyage ! Mais, si j’aime voyager, je suis surtout irrésistiblement attirée par la rencontre avec la Nature sauvage et la Grande Faune.
Là où certains voyageurs sont amoureux de vieilles pierres, de destinations ourlées de sable blanc, de trips urbains, moi je suis une inconditionnelle de ces animaux qui évoluent en liberté sur leur territoire, de ces animaux qui peuplaient mes livres d’images lorsque j’étais gosse…
Et à vrai dire, c’est tout à fait par hasard, lors d’un voyage au Canada, que j’ai attrapé le virus des voyages de photo animalière…
Objectif nature au Canada
C’était au mois d’août de l’an 2000. Je devais partir au Pérou avec l’agence de voyages Objectif Nature. Mais pour des raisons climatiques extrêmes, comme c’était l’un de mes premiers grands voyages, ils m’ont finalement conseillé de changer de destination.
Comme je devais partir à peine 15 jours plus tard, de nombreux départs étaient complets (car Objectif Nature est une agence proposant des voyages en petits groupes de 6 à 8 personnes en général). C’est ainsi que je me suis retrouvée en partance pour le Canada, armée de mon appareil photo de l’époque pour aller, entre autres, photographier les ours noirs !
J’avais 21 ans, c’était comme si c’était hier… Comme c’est ce voyage qui m’a transformée en paparazzi d’animaux, j’avais envie de partager avec vous mes toutes premières rencontres animalières !
Répondre à l’appel de la forêt au Canada
Qu’est-ce qu’un séjour photo animalière ?
Un séjour photo animalière se rapproche très fortement du slow tourisme dans le sens où le but n’est pas de parcourir le plus de kilomètres possible pour tout voir mais de prendre le temps d’observer, comprendre, ressentir et, bien sûr prendre des photos.
Le domaine de Pic Bois, réservé aux amoureux de la Nature
Lors de mon voyage au Canada, je logeais dans un chalet au bord d’un lac dans la région de Charlevoix, domaine du seigneur de la forêt (l’ours noir).
Sans offrir un confort 4 étoiles, le chalet possédait tout l’équipement nécessaire pour profiter pleinement du cadre.
Un véritable trappeur canadien nous accompagnait chaque jour à l’affût pour observer les ours, où nous restions 4 heures, silencieux, immobiles, excités, à attendre que les ours pointent le bout de leur museau.
Le matin de bonne heure ou la fin d’après-midi étaient réservées à la « chasse » aux écureuils, aux tamias rayés, aux colibris ou aux castors se partageant le territoire autour du lac dans une harmonie et un équilibre comme seule la Nature est capable d’en créer. C’est là que j’ai commencé à ressentir cette sensation extraordinaire, mélange d’excitation extrême et de peur, en ayant dans l’objectif de mon appareil photo des espèces fabuleuses.
Écouter le chant des baleines au Canada
En plus d’un séjour au coeur de la forêt, mon voyage au Canada comportait une excursion à Tadoussac pour aller voir les baleines et les belugas. Tadoussac offre un cadre de toute beauté : c’est là que la rivière Saguenay, devenue fjord, rencontre les eaux du fleuve Saint-Laurent.
Il y a 2 façons d’aller observer les baleines :
- Soit dans un énorme bateau pouvant embarquer énormément de monde, genre excursion de masse… Vous savez ce que j’en pense…
- Soit à bord d’un pneumatique, ce que j’ai fait. L’avantage d’un pneumatique est qu’on navigue à fleur d’eau et qu’on est au premier rang du spectacle offert par les plus grands mammifères marins de la planète, lorsqu’ils sautent ou font claquer à la surface de l’eau leur immense queue ! L’inconvénient, c’est qu’il faut être prêt à affronter les caprices des vagues et de la houle, même si on vous prête des combinaisons dignes d’une expédition au Pôle Nord ! Et pour être honnête, j’ai renoncé à prendre des photos car un pneumatique, ça bouge quand même énormément !
Avec toutes ces images d’un séjour Nature imprimées sur ma rétine à tout jamais, inutile de vous dire qu’en rentrant, j’ai eu des envies de savane africaine et de safari… Depuis ma passion pour la faune sauvage ne m’a plus jamais quittée…
Et vous, qu’est-ce qui vous fait vibrer en voyage ?
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